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Vamos a Bolivia! Le Blog
18 septembre 2011

Coroico, paradis tropical

A part les moustiques, c'est comme arriver au paradis! L'hôtel Esmeralda est un peu en dehors du village. Il possède un grand jardin en terrasse, plein de fleurs  et d'arbres exotiques, bananiers, caféiers, palmiers, agrumes, bambous...des oiseaux de toutes les couleurs, de toutes les formes, des colibris. De drôles de grosses pintades se posent à la cime des arbres et jacassent comme des perroquets tandis que plus haut, planent les aigles. Il y a aussi des papillons de toutes les couleurs, parfois trois fois plus gros que les nôtres.

Il y a aussi une piscine! Après six semaines au sec, je ne me lasse pas de ce petit carré bleu. A part 4 français qui ont fait du bruit la nuit et qui dieu merci, sont déjà repartis, il y a peu de monde et la piscine est calme. Je ne suis pas du genre à siroter des cocktails au bord de l'eau, mais on peut le faire si on en a envie. La vue est magnifique sur les montagnes à pic et  la vallée d'où on est venus de La Paz. A l'Est, on voit un petit bout de montagne enneigée, l'Illimani peut-être, et le reste ce sont les Yungas, ces contreforts des Andes couvertes de forêts déjà presque tropicales. Tu descends un peu et tu es dans la jungle, tu remontes un peu et tu retrouves l'Altiplano tout sec et tout chauve. Coroico est bâti sur une colline qui domine une petite rivière, un village perché, mais pas comme en Provence, plus large, plus coloré, plus aéré, construit autour de sa place carrée avec ses palmiers et la statue en bois d'un cheval qui broute l'herbe et dont il manque la partie centrale. Pour le moement, on savoure surtout l'hôtel et son calme. La chambre est grande, le lit est large, il y a de la lumière pour lire- depuis six semaines, ça me manque aussi, lire au lit!- Le balcon donne sur la vallée sans fin, on observe les aigles et les perroquets, un merle à la queue jaune qui boit le nectar des fleurs orange de l'arbre juste devant notre fenêtre... La nuit on regarde les étoiles filantes et les petites lumières de la vallée.

 

Le premier matin, je mourais de faim et le petit déjeuner était impérial: symphonie numéro cinq de Beethoven dans la salle à manger. Moi qui rêvais depuis longtemps d'entendre quelque chose de classique! Vraiment, pas de fausses notes, j'ai même dormi normalement ce qui est sans doute dû au fait que nous ne sommes plus qu'à 1750 mètres d'altitude!

Bon, suite au prochain numéro... 

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